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Comment développer ses soft skills en achetant auprès du STPA

15 avril 2020

Le Digital et l’intelligence artificielle impactent la transformation du métier des achats. Au-delà de ses compétences métiers ou Hard Skills, l’acheteur doit plus que jamais développer son intelligence émotionnelle ou Soft Skills.

 

Le Digital, renfort des Hard Skills de l’acheteur

 

Le digital apporte plusieurs bénéfices à la Fonction Achat :

·  Une plus grande qualité de la donnée achat pour une meilleure vision des dépenses par catégorie et par fournisseur ;

·  L’automatisation de certaines opérations comme le sourcing, les appels d’offres ou le Purchase to Pay ;

·  Une analyse du processus achat permettant une meilleure maîtrise des risques.

 

Le digital consolide la chaîne de valeur des Achats, renforce les Hard Skills de l’acheteur et libère du temps. Pour en faire quoi ?

Pour développer ses compétences émotionnelles ou Soft Skills !

 

Les Soft Skills et les achats auprès du STPA

 

Les rôles de l’acheteur se renforcent : initiateur, fédérateur, leader, intrapreneur…etc. L’on exige de l’acheteur de nouvelles compétences pour assumer ces rôles pour coconstruire un écosystème fournisseurs différenciant. Il doit augmenter l’attractivité de son entreprise auprès des fournisseurs stratégiques. Ce qui permettra à la Fonction Achat de certaines entreprises d’évoluer d’une position de Fonction Support vers une position de Business Partner, au cœur de la chaine de valeur de l’entreprise.

Pour cela, l’acheteur doit savoir résoudre les problèmes, savoir s’adapter, savoir convaincre, savoir prendre des initiatives ou encore savoir développer un réseau. Ces compétences où l’intelligence émotionnelle est sollicitée lui permettront de mieux coopérer avec les différentes parties prenantes et ainsi mieux intégrer les valeurs collectives dont celles de la RSE.

Acheter auprès du Secteur du Travail Protégé & Adapté (STPA) intègre la démarche RSE (développement économique du territoire, insertion…). Développer les achats auprès du STPA, c’est combattre les préjugés, les idées reçues et c’est savoir convaincre. Cette prise de recul permet de développer l’empathie nécessaire pour mieux apprécier les idées de ses interlocuteurs, pour apprendre à détecter les signaux faibles. C’est comprendre l’autre en l’écoutant. Acheter mieux c’est écouter mieux. Cette qualité d’écoute est un prérequis pour la construction de partenariats durables.

Sous-traiter et/ou cotraiter avec le STPA, c’est coopérer avec un écosystème complémentaire et différenciant. C’est une rupture avec la relation marchande traditionnelle. C’est dépasser cette vision acheteur / vendeur pour plus de collaboratif, plus de confiance avec les fournisseurs et ainsi mieux interagir pour le codéveloppement, capter l’innovation auprès des fournisseurs. C’est projeter la relation fournisseur dans le temps, mettre en place de véritables partenariats. C’est dire haro sur le cost killing !

 

Recherche de sens & business oriented

 

Que l’on soit en début de carrière ou dans sa deuxième moitié de carrière, nous recherchons toujours plus de sens dans l’exercice de notre métier, le choix du secteur d’activité, de son entreprise. Nous recherchons l’adéquation de nos valeurs avec celles de l’entreprise.

Collaborer avec les prestataires du STPA et multiplier les transactions avec ces fournisseurs, permet à l’acheteur de répondre à cette quête de sens. Il développe ses compétences cognitives pour mieux apprécier son environnement interne et externe.

Dans un environnement où nous sommes de plus en plus connectés, la recherche de sens et de valeurs morales est l’une des attentes fortes des collaborateurs (marque employeur, attractivité de l’entreprise…etc.).

Savoir coconstruire un écosystème fournisseurs différenciant est l’un des nouveaux enjeux majeurs de l’acheteur.

Acheter Responsable et notamment auprès du STPA permet à la fois à l’acheteur d’être Business Oriented au sein de son entreprise tout en restant en ligne avec ses valeurs et le sens qu’il souhaite donner à son métier.

 

Article publié dans La Lettre des Achats de Février 2019

Par Yann le Coz

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